Les taux de mortalité spécifique par cancer de la prostate et les taux de mortalité non spécifique (autres causes de pathologies confondues) varient en fonction des tranches d'âge (Tableau I) : en France, à 60 ans, le taux de mortalité non spécifique est de 1455 pour 100 000 hommes et la mortalité spécifique est de 26,7. A 70 ans, les mêmes paramètres sont estimés respectivement Le cancer de la prostate, le plus fréquent chez les hommes, présente un bon taux de survie, avec 76% et même 80% dans le groupe des patients âgés de 45 à 74 ans. Le cancer le plus courant En France, plus de la moitié des patients traités sont en vie à 5 ans et 38 % guériront, tels sont les derniers chiffres publiés. Cependant, les taux varient beaucoup, selon la localisation et le type de cancer de 6 à 95 %. Pour simplifier, les cancers sont classé en trois catégories de pronostic. Les cancers de bon pronostic Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme, avec plus de 70 000 cas recensés chaque année en France. Dans les formes localisées de tumeur prostatique, peut se poser la question d’une prise en charge d’emblée chirurgicale (prostatectomie) ou d’une surveillance médicale rapprochée. Le cancer de la prostate et le cancer du sein affichent tous deux des délais statistiques de guérison entre 10 et 12 ans, quel que soit l’âge des patients. Ces données épidémiologiques et statistiques sur le taux de guérison et le délai de guérison de 22 cancers solides en France apportent des informations très utiles pour les médecins, les patients et les autorités de santé À l'inverse, il peut arriver qu'un taux de PSA reste normal, même en présence d'un cancer. La biopsie de prostate. Si le médecin a relevé des anomalies en faveur d'un cancer de la prostate, il prescrit à son patient une biopsie prostatique. Il s'agit d'un examen pratiqué sous anesthésie locale. L'urologue introduit par voie transrectale
Malgré ses défauts, le PSA reste aujourd'hui le seul moyen, avec le toucher rectal, de détecter un cancer de la prostate au stade précoce, et donc de le guérir. Car lorsque le cancer n'est plus localisé dans la glande et donne des métastases, on ne parle pas de guérison, mais de rémission. Mais on peut ralentir longtemps la maladie, dans certains cas. Là aussi des progrès récents Risque de progression du cancer de la prostate. Le cancer de la prostate peut aussi être classé selon le risque de récurrence (faible, intermédiaire, élevé). Pour cette évaluation, qui peut influer sur l’approche thérapeutique, on tient compte du stade clinique, du taux d’APS et du score de Gleason. Risque faible On constate des différences en termes de guérison, selon le type de cancer et le pays. Taux de survie et mortalité. Le taux de survie à 5 ans représente le taux de patient toujours vivants 5 ans après que leur maladie ait été diagnostiquée. Contrairement aux premiers stades ou le pronostic est bon, les patients atteints de cancer de la prostate métastasé ont des taux de survie limités (pas plus de quelques années). La question se pose du traitement des malades présentant un cancer de la prostate avancé avec un fort risque de développer des métastases.
Dans certains cas de cancer de la prostate, le traitement peut être différé tout en gardant une surveillance active. Sinon, le traitement est d'emblée mis en route et il diffère d'une personne à l'autre, faisant appel aux moyens thérapeutiques suivants associés selon le type de cancer : chirurgie, radiothérapie, hormonothérapie et éventuellement chimiothérapie. Traitement cancer de la prostate : Les progrès de la prise en charge ont permis d'augmenter les taux de guérison et de prolonger les rémissions. Un taux record dans la lutte contre le cancer. Les nouvelles radiothérapies sont extrêmement efficaces pour traiter les cancers de la prostate.
Le taux de survie est proche des 100% lorsque le cancer est localisé à la glande prostatique. Pour se faire, deux facteurs principaux entrent en jeux : le timing du diagnostic et la qualité du traitement. En matière de guérison du cancer de la prostate, l
Les Français sous-estiment le taux de guérison des cancers. Par damien Mascret Service Infographie Publié le 02/02/2015 à 10:32 Un malade passe un scanner dans le département d'imagerie médicale de l'institut Gustave-Roussy de Villejuif. RAGUET H./BSIP. INFOGRAPHIE- « Le Figaro » révèle en exclusivité les résultats d'un sondage Ipsos/Fondation ARC qui montre un pessimisme excessif